Changer pour un métier qui a du sens dans la rénovation énergétique
En 2022, plus de 8 français sur 10 affirmaient avoir déjà songé à une reconversion. Et, pour ceux qui franchissent le pas, la rénovation énergétique se révèle être l’un des secteurs les plus attractifs. On vous explique, à partir de témoignages concrets de nos élèves, pourquoi travailler dans la rénovation énergétique, c’est un choix qui a du sens.
On dit souvent que pour trouver un métier qui nous convient, il faut répondre à 3 questions:
- Pourquoi : Qu’est-ce qui donne du sens à mon travail ?
- Quoi : Qu’est-ce que je sais faire ? Qu’est-ce que j’ai envie de faire ?
- Comment : Quel est mon environnement de travail idéal ? Salaire, horaires, métier de bureau ou de terrain…
La plupart de nos élèves ont choisi La Solive pour concrétiser leur reconversion professionnelle, au terme d’une réflexion de plusieurs mois, voire plusieurs années. Et, bien qu’ils soient parfois nommés ou organisés différemment, ces 3 piliers sont toujours au centre de la réflexion. Ceux qui prennent la décision de se reconvertir dans la rénovation énergétique le font car ils considèrent que leur futur métier leur apportera un meilleur équilibre.
Des métiers utiles et concrets, avec un vrai impact environnemental et social
Le constat est simple : en France, le secteur du bâtiment représente aujourd’hui près d’un tiers de nos émissions de gaz à effets de serre et la moitié de notre consommation d’énergie. Les solutions, bien sûr, sont plus complexes à mettre en oeuvre, mais une chose est sûre : on a besoin de bras (et de têtes) ! En travaillant comme auditeur, commercial, conseiller, ou comme artisan, vous contribuez directement à réduire l’impact écologique de vos clients.
Par exemple, un auditeur énergétique va recommander la rénovation globale et performante d’une maison. En France, une maison “moyenne” fait 91m2, consomme environ 100 kWh par m2 et par an, et elle est généralement chauffée au gaz naturel, un mode de chauffage qui émet 208 grammes de CO2 / kWh*. Imaginons que les travaux préconisés par l’auditeur permettent de réduire, par exemple, d’un tiers cette consommation sur l’année. Pour cette unique maison, sur une seule année, son travail a permis d’éviter l’émission de 0,6 tonnes de CO2. Cette estimation est à multiplier par le nombre de rénovations accompagnées chaque année par l’auditeur… et le nombre d’années pendant lesquelles toutes ces maisons vont consommer moins. Peu de métiers permettent de contribuer aussi directement à la réduction des émissions de gaz à effets de serre, l’un des enjeux du siècle pour garder une planète habitable.
“Je voulais changer [de métier] pour décarboner la société. Pendant le confinement, j’ai été hyper sensibilisée par la crise climatique. Je change de voie, car c’est là qu’il faut absolument aller.”
Marie-Laure, Cheffe de Projet Rénovation Energétique Copropriétés chez SOLIHA, diplômée en 2022
Découvrez le témoignage de Marie-Laure
Les métiers auxquels forme La Solive contribuent directement à lutter contre la précarité énergétique. Environ 3 millions de ménages français sont aujourd’hui dans cette situation (c’est à dire qu’en hiver, ils dépensent plus de 8% de leurs revenus pour se chauffer). Concrètement, les foyers les plus modestes sont ceux qui ont le plus froid l’hiver, le plus chaud l’été, et qui payent les factures les plus chères au mètre carré, subissant donc de plein fouet la hausse des prix de l’énergie. Et, de manière générale, chaque rénovation de logement aide les occupants à se sentir mieux chez eux, tout en réduisant leur facture énergétique.
Des métiers intéressants et techniques où l’on apporte une vraie expertise
Au-delà du seul aspect écologique, l’intérêt des tâches quotidiennes est un argument de poids, notamment pour les personnes en reconversion depuis un métier “de bureau” qui ne les épanouit pas ou plus. Sans éluder le fait que dans chaque profession, il y a des routines et des habitudes indispensables, la réflexion y est moins “standardisée” que dans d’autres métiers. En effet, un chantier de rénovation est généralement plus complexe que le neuf où l’on peut construire des lots identiques et optimisés. Pour chaque bâtiment qu’un auditeur énergétique visite, il devra adapter ses préconisations. Idem pour le chargé d’affaires, qui ne vendra pas les mêmes bouquets de travaux à tous ses clients. Parmi les retours d’expérience de nos anciens élèves, l’un des plus répandus est probablement que, dans leurs nouveaux métiers, cet apprentissage continu est à la fois intellectuellement satisfaisant et socialement valorisant !
“Si tu te poses la question de changer [d’emploi] , c’est qu’il y a quelque chose qui te dérange. Quel prix tu mets à faire un travail qui te fait vibrer, quelque chose qui résonne en toi ? On a tous des curseurs dans la tête, entre l’idéal qu’on aimerait atteindre et le minimum en dessous duquel on ne veut pas descendre […]. Et tu sais que tu ne peux pas tout avoir, en tout cas pas tout de suite.”
Mathieu, auditeur énergétique indépendant et formateur à La Solive, diplômé en 2021
Les métiers de la rénovation énergétique offrent souvent une bonne répartition entre bureau et terrain. Un auditeur thermique par exemple, passe environ 1 à 2 jours par semaine sur les chantiers. Un technico-commercial sera fréquemment sur la route et au contact des clients, et un conseiller France Rénov’ gérera plusieurs dossiers en parallèle, pour des ménages aux problématiques différentes. Cette variété est l’un des atouts qui attirent de plus en plus de personnes vers le secteur : on ne s’y ennuie presque jamais !
Le secteur attire aussi beaucoup de personnes en recherche d’un métier technique. Beaucoup de nos anciens élèves nous rapportent qu’au quotidien, le fait d’être expert d’un domaine et d’apporter ses conseils et son expérience aux clients est une posture très gratifiante. Pour certains reconvertis qui travaillaient déjà dans un secteur proche, ou exerçaient un métier similaire dans un autre secteur, le fait de creuser le thème de la rénovation énergétique vient s’ajouter à leur expérience du secteur. Cela rend leur profil encore plus intéressant pour les clients et les employeurs.
“Quand j’ai rejoint La Solive, j’ai été attiré par la partie technique et ingénierie. C’est ça qui a éveillé ma curiosité. Et je savais que de mon côté, je pouvais apporter des compétences en termes de gestion de projet”
Victor, ingénieur efficacité énergétique chez Alter Watt, diplômé en 2022
Découvrez le témoignage de Victor
Un secteur ultra-dynamique où il est possible d’exercer en indépendant
Selon une étude de France Compétences menée en 2021, l’insatisfaction liée aux conditions de travail est le second motif le plus partagé par les actifs en reconversion, juste après le sentiment d’une perte de sens. Aujourd’hui, le dynamisme du marché donne envie à beaucoup de se lancer en tant qu’indépendant, pour définir leurs propres horaires, et choisir si possible leurs collègues et leurs clients. Bien qu’il faille garder en tête ces 3 choses à savoir avant de se lancer en tant qu’indépendant dans la rénovation énergétique, c’est tout à fait possible ! A La Solive, environ 5% de nos élèves se sont lancés en tant qu’indépendants dès la sortie de la formation. Et une partie importante d’entre eux envisagent de s’installer à leur compte après quelques années d’expérience.
“Pour ceux qui sortent de La Solive, il y a la possibilité d’en vivre sans difficulté, le terrain de jeu est gigantesque”
Mathieu Jobard, auditeur énergétique indépendant et formateur à La Solive, diplômé en 2021
L’aventure entrepreneuriale attire beaucoup de reconvertis, notamment parce qu’elle leur permet de mettre à profit les expériences acquises dans leur vie professionnelle “d’avant”. Que ce soient des savoir-faire techniques (comptabilité, gestion d’entreprise, marketing) ou un sens du commerce et du contact avec les clients par exemple, le parcours précédent démontre toujours son utilité lors d’une reconversion, même lorsque le domaine initial est a priori éloigné de la rénovation énergétique.
Pour terminer cet article, voici un dernier témoignage stimulant pour les personnes qui songent à la reconversion. Avant de se former à La Solive, Nicolas travaillait dans le conseil mais souhaitait se consacrer à quelque chose de plus concret : BRUT l'avait suivi dans son nouveau poste au printemps 2022.