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en détail

  • Les salaires moyens et les débouchés des formations
  • Les enseignements abordés dans les programmes
  • Le déroulement détaillé des formations

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Ingénieur en efficacité énergétique : rôle, compétences, formations et débouchés

L'ingénieur en efficacité énergétique joue un rôle clé dans la transition écologique. À la croisée de la technique, de la gestion et de la durabilité, il conçoit et pilote des solutions pour réduire la consommation d'énergie. Un métier porteur de sens, d'avenir, et accessible à ceux qui souhaitent se reconvertir grâce à des formations professionnalisantes comme celles proposées par La Solive.

En 2025, la France poursuit son virage vers la transition énergétique. Les bâtiments représentent encore près de 45 % de la consommation d'énergie nationale et près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Face à ces chiffres, les pouvoirs publics renforcent les dispositifs de rénovation énergétique — MaPrimeRénov', éco-prêt à taux zéro, accompagnement des collectivités — pour encourager la performance énergétique.

D'après le ministère de la Transition écologique, les rénovations d'ampleur ont triplé au 1er trimestre 2025 par rapport à l'année précédente, avec plus de 17 000 logements rénovés. Cette dynamique fait émerger un besoin massif de profils techniques qualifiés, capables de piloter des projets à forte valeur environnementale. D'ici 2030, la France devra disposer de plus de 200 000 nouveaux professionnels qualifiés dans le bâtiment durable.

C'est dans ce contexte que le métier d'ingénieur en efficacité énergétique s'impose comme un maillon essentiel de la transition, alliant expertise technique, vision environnementale et capacité à transformer les contraintes réglementaires en opportunités d'innovation.

👉 Découvrir la formation Chef de projet en rénovation énergétique

L'ingénieur en efficacité énergétique joue un rôle clé dans la transition écologique. À la croisée de la technique, de la gestion et de la durabilité, il conçoit et pilote des solutions pour réduire la consommation d'énergie. Un métier porteur de sens, d'avenir, et accessible à ceux qui souhaitent se reconvertir grâce à des formations professionnalisantes comme celles proposées par La Solive.

En 2025, la France poursuit son virage vers la transition énergétique. Les bâtiments représentent encore près de 45 % de la consommation d'énergie nationale et près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Face à ces chiffres, les pouvoirs publics renforcent les dispositifs de rénovation énergétique — MaPrimeRénov', éco-prêt à taux zéro, accompagnement des collectivités — pour encourager la performance énergétique.

D'après le ministère de la Transition écologique, les rénovations d'ampleur ont triplé au 1er trimestre 2025 par rapport à l'année précédente, avec plus de 17 000 logements rénovés. Cette dynamique fait émerger un besoin massif de profils techniques qualifiés, capables de piloter des projets à forte valeur environnementale. D'ici 2030, la France devra disposer de plus de 200 000 nouveaux professionnels qualifiés dans le bâtiment durable.

C'est dans ce contexte que le métier d'ingénieur en efficacité énergétique s'impose comme un maillon essentiel de la transition, alliant expertise technique, vision environnementale et capacité à transformer les contraintes réglementaires en opportunités d'innovation.

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Métier

Qu'est-ce qu'un ingénieur en efficacité énergétique ?

Définition et missions principales

L'ingénieur en efficacité énergétique conçoit, évalue et optimise les performances énergétiques de bâtiments, d'installations industrielles ou d'infrastructures publiques. Son objectif : réduire la consommation d'énergie sans compromettre le confort ou la productivité.

Ses principales missions incluent :

  • La réalisation de bilans énergétiques et d'audits thermiques
  • La conception de solutions techniques (isolation, ventilation, systèmes de chauffage et de production d'énergie)
  • Le dimensionnement des équipements et l'identification des sources de gaspillage
  • Le suivi de chantiers de rénovation et la vérification de l'atteinte des objectifs de performance
  • La veille sur la réglementation énergétique (RE2020, décret tertiaire, etc.)
  • L'accompagnement des entreprises vers des certifications environnementales (ISO 50001)

Son intervention couvre l'ensemble du cycle de vie d'un projet, de l'audit initial jusqu'au suivi des performances après travaux, en garantissant la cohérence globale et la sécurisation de l'investissement.

En quoi son rôle est-il clé dans la rénovation énergétique ?

En France, plus de 5,8 millions de logements sont considérés comme des passoires énergétiques. Les ingénieurs spécialisés dans la performance énergétique contribuent directement à réduire cette part en concevant des stratégies de rénovation adaptées.

Ils interviennent dès la phase de diagnostic, jusqu'à la mise en œuvre des solutions et le suivi des gains énergétiques. Leur expertise permet d'atteindre jusqu'à 40 % d'économies d'énergie après rénovation complète. En tant que chef d'orchestre technique, l'ingénieur évite les écueils fréquents : sous-dimensionnement des installations, problèmes d'humidité liés à une mauvaise ventilation, surconsommations dues à des défauts de conception. Il traduit les ambitions environnementales en solutions concrètes, chiffrées et réalisables.

Domaines d'intervention : bâtiment, industrie, collectivités

L'ingénieur en efficacité énergétique travaille dans des environnements variés. Dans le bâtiment résidentiel et tertiaire, il optimise l'enveloppe thermique, les systèmes de chauffage, de climatisation, de ventilation et d'éclairage, tout en intégrant des énergies renouvelables et des systèmes de gestion technique.

Dans l'industrie, son rôle consiste à identifier les gisements d'économies sur les process de production, la récupération de chaleur fatale, l'optimisation des utilités (air comprimé, vapeur, froid industriel) et la cogénération.

Les collectivités territoriales font également appel à lui pour élaborer des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET), optimiser leur patrimoine bâti et développer des réseaux de chaleur urbains. Cette diversité ouvre la voie à des carrières évolutives et à fort impact environnemental.

Les compétences et qualités nécessaires

Compétences techniques (bilan énergétique, simulation thermique, réglementation RE2020)

Pour exceller dans ce métier, la maîtrise des outils et réglementations est indispensable. L'ingénieur doit savoir :

  • Réaliser un bilan énergétique complet (thermographie infrarouge, mesures in situ, exploitation de données de consommation, calculs de déperditions thermiques)
  • Modéliser des bâtiments avec des logiciels comme Perrenoud, ClimaWin ou Revit
  • Appliquer les exigences de la RE2020 et des normes ISO 50001
  • Dimensionner des systèmes énergétiques performants

La simulation thermique dynamique lui permet de modéliser le comportement énergétique des bâtiments et de tester virtuellement différents scénarios d'amélioration avant leur mise en œuvre. Il doit également maîtriser les technologies de chauffage, de ventilation, de climatisation, d'éclairage, ainsi que les systèmes de production d'énergie renouvelable (photovoltaïque, solaire thermique, pompes à chaleur, biomasse). La compréhension fine des mécanismes de financement (CEE, MaPrimeRénov', aides régionales) complète ce bagage technique.

Compétences transversales (gestion de projet, communication, travail en équipe)

L'efficacité énergétique n'est pas qu'une affaire de chiffres. Le métier exige aussi des qualités humaines et managériales essentielles :

  • Gestion de projet : coordination d'équipes pluridisciplinaires, planification des interventions, suivi des budgets et respect des délais
  • Communication : pédagogie pour expliquer des solutions techniques à des non-experts (maîtres d'ouvrage, architectes, entreprises de travaux, utilisateurs finaux)
  • Sens de l'innovation et veille technologique pour intégrer les dernières solutions du marché

L'esprit d'analyse, la rigueur méthodologique et la créativité dans la recherche de solutions innovantes constituent également des qualités précieuses. L'adaptabilité s'impose dans un secteur en constante évolution, où technologies, réglementations et attentes sociétales se transforment rapidement.

Outils et logiciels utilisés (Perrenoud, ClimaWin, Revit, etc.)

Les ingénieurs utilisent une large palette d'outils professionnels :

  • Perrenoud : calculs thermiques RT et RE2020
  • ClimaWin : simulation énergétique dynamique
  • TRNSYS, Pleiades+Comfie, Design Builder : modélisation thermique avancée
  • Revit, ArchiCAD : outils de Building Information Modeling (BIM) pour la conception collaborative
  • U22Win : calcul réglementaire pour le DPE

D'autres outils complètent cette palette : tableurs avancés pour les analyses de rentabilité, logiciels de métrés, plateformes de suivi des consommations énergétiques en temps réel, et outils de mesure connectés. La capacité à s'approprier rapidement de nouveaux logiciels constitue un atout majeur dans ce métier en constante évolution technologique.

Synthèse des compétences clés de l'ingénieur en efficacité énergétique

Pour visualiser rapidement l'ensemble des compétences attendues dans le métier, voici un tableau récapitulatif des domaines d'expertise essentiels :

Domaine Compétences principales Outils / Références
Analyse énergétique Audit, diagnostic, bilan thermique Perrenoud, ClimaWin
Conception technique Dimensionnement, choix des systèmes RE2020, Pléiades+Comfie
Gestion de projet Planification, coordination, reporting MS Project, Excel
Communication Pédagogie, vulgarisation technique Réunions, présentations clients


🎓 Quelle formation pour devenir ingénieur en efficacité énergétique ?

Parcours académique classique (écoles d'ingénieurs, masters spécialisés)

Traditionnellement, ce métier s'exerce après un diplôme d'ingénieur (BAC+5) dans le domaine de l'énergie, du bâtiment ou des sciences de l'environnement. Les écoles d'ingénieurs proposant des spécialisations en génie énergétique, génie climatique, bâtiment durable ou énergies renouvelables constituent des voies d'accès privilégiées. Parmi les formations reconnues : INSA, Mines, Polytech, Arts et Métiers, Centrale, ou encore des écoles spécialisées comme l'ESTP ou l'ENTPE.

Les masters universitaires en énergétique, efficacité énergétique ou management de l'énergie offrent également une formation solide, souvent plus orientée vers la recherche ou le conseil stratégique. Ces parcours de cinq années après le baccalauréat combinent formation scientifique fondamentale, enseignements techniques spécialisés et stages en entreprise.

Cependant, ces formations longues ne constituent pas l'unique porte d'entrée vers le métier. Ces formations théoriques sont solides, mais parfois éloignées des besoins immédiats du terrain.

Formations courtes et professionnalisantes

Face à la demande croissante de techniciens et de chefs de projet opérationnels, des formations plus accessibles émergent. Face à l'urgence de la transition énergétique et aux difficultés de recrutement du secteur, des organismes de formation ont développé des cursus intensifs et professionnalisants permettant d'accéder rapidement aux métiers de l'efficacité énergétique.

C'est le cas des parcours proposés par La Solive, qui permettent à des adultes en reconversion ou à des professionnels du bâtiment de se spécialiser rapidement dans la performance énergétique et la rénovation. Ces formations s'adressent particulièrement aux professionnels en reconversion, aux techniciens souhaitant évoluer vers des fonctions d'ingénierie, ou aux personnes disposant déjà d'une expérience dans le bâtiment ou l'énergie.

Ces parcours condensent les compétences opérationnelles essentielles en quelques mois, avec une pédagogie axée sur la pratique, les études de cas réels et la mise en situation professionnelle. Ils privilégient l'acquisition de savoir-faire directement applicables en entreprise plutôt qu'une approche théorique exhaustive.

Comparatif des parcours de formation

Pour vous aider à choisir la formation la plus adaptée à votre profil et vos objectifs, voici un tableau comparatif des principaux parcours disponibles :

Type de parcours Durée Public cible Objectif principal
École d'ingénieurs 5 ans Étudiants post-bac Devenir ingénieur énergie généraliste
Master universitaire 2 ans Bac+3 en sciences ou énergie Spécialisation en ingénierie énergétique
La Solive – Chef de projet en rénovation énergétique 6 mois Adultes en reconversion, professionnels du bâtiment Piloter des projets concrets de rénovation énergétique

🎓 Focus : la formation Chef de projet en rénovation énergétique

La Solive a conçu une formation Chef de projet en rénovation énergétique professionnalisante qui prépare à devenir acteur clé de la rénovation énergétique. En quelques mois, les apprenants acquièrent :

  • Les bases du bilan thermique et de l'audit énergétique
  • La maîtrise des logiciels d'efficacité énergétique professionnels
  • La compréhension des normes (RE2020, décret tertiaire) et aides publiques (MaPrimeRénov', CEE)
  • La capacité à piloter un projet de rénovation globale, de la conception au suivi de chantier

La formation s'appuie sur une pédagogie active alternant apports théoriques, manipulations d'outils professionnels, études de cas réels et mises en situation. Les apprenants développent une vision globale du projet de rénovation énergétique, de la relation client à la réception des travaux, en passant par les dimensions techniques, financières et réglementaires.

Cette formation, éligible au CPF et finançable par différents dispositifs, constitue une porte d'entrée rapide vers le métier d'ingénieur ou de chef de projet énergie. Elle permet aux diplômés d'accéder rapidement à des postes de chargé de projet, conseiller en rénovation énergétique ou assistant ingénieur en efficacité énergétique, avec des perspectives d'évolution vers des fonctions d'ingénierie complète après quelques années d'expérience.

💰 Salaire et évolution de carrière

Grille de salaires 2025 selon l'expérience

Les rémunérations varient selon l'expérience, le secteur d'activité, la taille de l'entreprise et la localisation géographique. Voici un aperçu détaillé des salaires en 2025 :

Salaire moyen d’un ingénieur en efficacité énergétique en France (2025)
Niveau d’expérience Salaire brut mensuel Salaire net estimé Salaire brut annuel Secteur typique
Débutant (0–2 ans) 3 000 € – 3 500 € ≈ 2 340 € – 2 730 € 36 000 € – 42 000 € Bureaux d’études, collectivités
Confirmé (3–7 ans) 4 000 € – 4 800 € ≈ 3 100 € – 3 720 € 48 000 € – 57 600 € Industrie, énergie, ingénierie
Sénior (+8 ans) 5 000 € – 5 500 € ≈ 3 875 € – 4 260 € 60 000 € – 66 000 € Grands groupes, direction technique

Salaire moyen en début et en milieu de carrière (données 2025)

Pour compléter le tableau ci-dessus, voici quelques précisions importantes sur les rémunérations :

Les rémunérations varient selon l'expérience, le secteur d'activité, la taille de l'entreprise et la localisation géographique. En 2025 :

  • Un jeune ingénieur débutant perçoit en moyenne entre 3 000 € et 3 500 € brut/mois, soit environ 36 000 à 42 000 € annuels
  • En Île-de-France, le salaire médian atteint 3 958 € brut/mois, soit environ 47 500 € annuels
  • Après trois à cinq ans d'expérience, la rémunération progresse pour atteindre 3 500 € à 4 200 € brut/mois (42 000 à 50 000 € annuels)
  • Un profil confirmé (7 à 10 ans d'expérience) peut dépasser 5 000 € à 5 500 €/mois, notamment dans le conseil ou l'industrie, soit 60 000 à 65 000 € annuels

Ces salaires témoignent d'un marché en tension, où les profils qualifiés sont activement recherchés. Ces rémunérations peuvent être complétées par des avantages variables selon les entreprises : primes sur objectifs, participation aux bénéfices, véhicule de fonction, télétravail partiel.

Perspectives d'évolution (chef de projet, responsable énergie, directeur technique)

Niveau d'expérience Poste / Fonction Responsabilités principales
Débutant Assistant ingénieur, chargé d’études thermiques Réalisation d’audits, calculs énergétiques, modélisation
Confirmé Chef de projet efficacité énergétique Pilotage de projets complets, coordination d’équipes
Senior Responsable performance énergétique, directeur technique Stratégie énergétique, gestion multi-projets, encadrement

Avec l'expérience, un ingénieur peut évoluer vers des postes de :

  • Chef de projet énergie senior ou responsable d'études, supervisant plusieurs projets simultanément et encadrant des équipes
  • Responsable performance énergétique ou energy manager au sein d'entreprises industrielles ou de grandes organisations, définissant la stratégie énergétique globale
  • Directeur technique dans un bureau d'études ou une collectivité, avec des salaires allant jusqu'à 65 000–70 000 € annuels

Les fonctions de direction technique, de directeur de bureau d'études ou de directeur du développement durable représentent les échelons supérieurs accessibles après dix à quinze ans d'expérience. Certains ingénieurs font également le choix de l'entrepreneuriat en créant leur propre bureau d'études ou société de conseil en efficacité énergétique.

Différences selon les secteurs : bâtiment, industrie, conseil, collectivités

Les niveaux de rémunération et les conditions d'exercice varient selon le secteur. Dans le secteur du bâtiment, au sein de bureaux d'études thermiques, les salaires se situent dans la moyenne, mais offrent généralement une bonne stabilité de l'emploi et des opportunités de carrière progressive.

L'industrie offre souvent des rémunérations plus attractives, particulièrement dans les secteurs gourmands en énergie (chimie, métallurgie, agroalimentaire) où l'optimisation énergétique représente un enjeu financier majeur.

Le conseil en stratégie énergétique et les grandes sociétés d'ingénierie proposent les packages salariaux les plus élevés, avec des possibilités de primes importantes, mais exigent souvent une forte disponibilité et des déplacements fréquents.

Les collectivités territoriales offrent la sécurité de l'emploi public et un équilibre vie professionnelle-vie personnelle favorable, avec des rémunérations encadrées par les grilles de la fonction publique territoriale.

💼 Les débouchés et employeurs types

Types d'entreprises qui recrutent (bureaux d'études, collectivités, grands groupes)

Le métier d'ingénieur en efficacité énergétique ouvre la porte à un large éventail d'opportunités :

Type d'employeur Exemples d'organisations Missions principales
Bureaux d'études et cabinets de conseil Artelia, Pouget Consultants, Efficacity Audits énergétiques, conception, suivi de performance
Grands groupes du bâtiment et de l'énergie ENGIE, Bouygues, VINCI, Dalkia, Veolia Rénovation, exploitation énergétique, maintenance
Collectivités et établissements publics Villes, régions, bailleurs sociaux Pilotage de la rénovation du patrimoine public
Startups et entreprises innovantes Hello Watt, Accenta, Deepki Smart building, data énergétique, IA énergétique

Les recrutements sont constants, portés par les politiques publiques et la réglementation environnementale. Le marché se caractérise par sa diversité et son dynamisme, offrant des opportunités dans des structures allant de la petite agence de quelques collaborateurs aux grands groupes d'ingénierie.

Évolution du marché de l'emploi (statistiques 2024/2025)

Selon les dernières données (2025), le marché de la rénovation énergétique en France est en croissance de +6,1 % par an jusqu'en 2030. Le besoin d'ingénieurs, chefs de projet et techniciens spécialisés ne cesse d'augmenter, notamment grâce à la montée en puissance des programmes MaPrimeRénov' et France Rénov'.

Le secteur du bâtiment, qui connaissait un ralentissement en 2023, affiche désormais une hausse de +18,7 % des mises en chantier au premier trimestre 2025. Les études prospectives confirment que plusieurs dizaines de milliers de postes devront être créés d'ici 2030 pour répondre aux ambitions de rénovation énergétique.

Le décret tertiaire, qui impose une réduction progressive des consommations énergétiques du parc tertiaire, génère à lui seul une demande importante de professionnels qualifiés. Les tensions de recrutement restent fortes, particulièrement pour les profils expérimentés capables de piloter des projets complexes de manière autonome, se traduisant par des conditions d'embauche attractives et une ouverture croissante aux reconversions.

💬 Témoignages et parcours de reconversion réussis

💬 « Après une carrière d’ingénieur dans l’industrie et le digital, j’ai voulu redevenir acteur de mes choix et donner plus de sens à mon travail. Ma reconversion, c’est bien plus qu’un changement de métier : c’est une vraie évolution personnelle. » — Thomas L., élève de La Solive

De nombreux professionnels ont réussi leur reconversion vers le métier d'ingénieur en efficacité énergétique, apportant au secteur la richesse de leurs expériences antérieures. Les profils issus du bâtiment (conducteurs de travaux, techniciens CVC) trouvent dans ce métier une évolution naturelle qui valorise leur connaissance du terrain.

Les ingénieurs généralistes ou les cadres issus d'autres secteurs se reconvertissent également avec succès, motivés par la volonté de contribuer activement à la transition écologique. Leur maturité professionnelle, leurs compétences en gestion de projet et leur expérience constituent des atouts majeurs appréciés des employeurs.

Pour découvrir d'autres métiers connexes de la transition énergétique, vous pouvez explorer les parcours pour devenir auditeur énergétique, fonction souvent complémentaire ou préalable au métier d'ingénieur en efficacité énergétique.

💪 Les avantages et défis du métier

Impact environnemental et satisfaction professionnelle

Être ingénieur en efficacité énergétique, c'est agir chaque jour pour un avenir bas carbone. L'un des principaux attraits du métier réside dans son impact concret et mesurable sur l'environnement. Chaque projet mené permet de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre et la consommation de ressources fossiles.

Les retours des professionnels sont unanimes : la satisfaction de contribuer à des projets durables est l'un des principaux moteurs d'engagement. L'ingénieur voit l'impact de son travail dans la réduction des factures énergétiques, la baisse des émissions et l'amélioration du confort des usagers. Cette dimension de contribution directe à la lutte contre le changement climatique génère un fort sentiment d'utilité sociale et de satisfaction professionnelle.

Le métier offre également une grande diversité de missions et de projets, évitant la routine. Chaque bâtiment, chaque installation industrielle présente des caractéristiques uniques qui nécessitent des solutions sur mesure, stimulant la créativité et maintenant un intérêt constant.

Contraintes techniques et réglementaires

Le métier demande une mise à jour constante des connaissances, en raison de l'évolution rapide des normes (RE2020, décret tertiaire, réglementations locales). La rigueur et la capacité d'adaptation sont donc essentielles.

La complexité technique croissante des projets, avec l'intégration de systèmes de plus en plus sophistiqués et l'exigence de performances élevées, nécessite une veille continue et une rigueur méthodologique sans faille. La pression réglementaire constitue une autre dimension importante : les normes évoluent rapidement, et l'ingénieur doit assurer la conformité des projets tout en recherchant l'optimum technico-économique.

Les difficultés de mise en œuvre sur le terrain, liées aux contraintes du bâti existant, aux aléas de chantier ou aux résistances au changement des utilisateurs, peuvent parfois créer un décalage entre les ambitions du projet initial et les résultats obtenus. La gestion de cette complexité et la capacité à trouver des compromis acceptables font partie intégrante des compétences à développer.

Adaptation continue aux innovations du secteur

Nouvelles solutions d'isolation, matériaux biosourcés, intelligence artificielle dans le bâtiment, smart grids… L'ingénieur en efficacité énergétique est à la frontière de l'innovation technologique et environnementale.

Le secteur connaît une évolution technologique rapide, avec l'émergence constante de nouveaux matériaux, équipements, systèmes de gestion et méthodes de conception. L'ingénieur doit maintenir une veille technologique active et se former régulièrement pour intégrer ces innovations dans ses projets.

La transition numérique, avec le déploiement du BIM, des jumeaux numériques, de l'intelligence artificielle pour l'optimisation énergétique et des systèmes de monitoring en temps réel, transforme profondément les pratiques professionnelles. L'évolution des attentes sociétales, avec une exigence croissante de qualité de vie, de confort et de résilience climatique, élargit le champ d'intervention au-delà de la seule dimension énergétique.

🧡 Pourquoi choisir La Solive pour se former ?

Reconnue comme un acteur clé de la formation dans la transition énergétique, La Solive propose des parcours courts, professionnalisants et certifiants, conçus pour permettre à chacun — même sans bagage technique initial — d'intégrer un métier à fort impact.

Ce qui fait la différence :

  • Des formateurs issus du terrain : bureaux d'études, entreprises RGE, collectivités
  • Des formations reconnues par l'État, éligibles au CPF et finançables par différents dispositifs
  • Un accompagnement individuel vers l'emploi : coaching personnalisé, réseau d'entreprises partenaires pour des insertions professionnelles rapides et durables
  • Une communauté d'alumni active et solidaire pour échanger et progresser ensemble

💬 « Pour moi, La Solive a été un véritable tournant. Au-delà de la formation, c’est une expérience qui m’a permis d’évoluer, de redonner du sens à mon parcours et de construire une nouvelle vie professionnelle. »  — Thomas L., élève de La Solive

La formation permet de développer rapidement les compétences opérationnelles recherchées par les employeurs et d'accéder à des postes à responsabilité dans le secteur de la transition énergétique, avec des perspectives d'évolution rapide pour les professionnels compétents et motivés.

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Donner du sens à sa carrière avec La Solive

Face à l'urgence climatique et aux besoins massifs de professionnels qualifiés, choisir La Solive, c'est faire le choix d'une formation concrète, reconnue et tournée vers l'emploi. Que vous soyez en reconversion ou professionnel du bâtiment souhaitant évoluer, La Solive vous accompagne à chaque étape pour faire de votre projet professionnel une réussite.

Glossaire

Terme Définition
Efficacité énergétique Capacité à réduire la consommation d'énergie pour un même service rendu.
Bilan énergétique Analyse des consommations et pertes d'énergie d'un bâtiment ou système.
RE2020 Réglementation environnementale pour les bâtiments neufs, visant à réduire les émissions.
Rénovation énergétique Travaux visant à améliorer la performance énergétique d'un bâtiment existant.
Transition énergétique Passage d'un système fondé sur les énergies fossiles à un modèle durable.
MaPrimeRénov' Aide financière de l'État pour encourager les rénovations performantes.
BIM (Building Information Modeling) Modélisation numérique collaborative d'un bâtiment pour optimiser sa conception.
Audit énergétique Diagnostic approfondi visant à identifier les sources de consommation et les actions d'amélioration possibles.

Conclusion

L'efficacité énergétique est au cœur des défis de demain. En rejoignant ce métier, vous contribuez directement à réduire l'empreinte carbone de notre habitat et à bâtir un avenir durable. Avec plus de 200 000 postes à créer d'ici 2030 et un marché en croissance de 6,1 % par an, les opportunités n'ont jamais été aussi nombreuses pour les professionnels qualifiés.

Que vous soyez en reconversion, professionnel du bâtiment souhaitant évoluer, ou simplement animé par la volonté de donner du sens à votre carrière, le métier d'ingénieur en efficacité énergétique offre un équilibre rare entre impact environnemental, perspectives d'évolution et satisfaction professionnelle.

Grâce à La Solive, votre reconversion vers un métier à fort impact devient concrète, rapide et valorisante. Les formations professionnalisantes permettent d'acquérir rapidement les compétences opérationnelles recherchées par les employeurs et d'intégrer un secteur porteur où chaque projet contribue à la transition écologique.

Prêt à franchir le cap ? Découvrez comment La Solive peut vous accompagner dans votre nouvelle carrière au service de la transition énergétique.

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Formation

La formation de La Solive

En 14 semaines intensives, notre formation Chef de projet en rénovation énergétique vous délivre un titre professionnel « Chef de projet en rénovation énergétique » (eq. BAC+2) est l’un des premiers titres du secteur à avoir été reconnu par l’Etat.

La formation permet de développer rapidement les compétences opérationnelles recherchées par les employeurs et d'accéder à des postes à responsabilité dans le secteur de la transition énergétique.

Trois personnes analysent un schéma technique de ventilation sur un tableau blanc lors d’une réunion de travail.

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27.10.2025

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Financer votre formation à La Solive

A La Solive, nous accueillons une grande majorité de personnes en reconversion. Nous savons donc à quel point la partie financière est importante à planifier.

A La Solive, plusieurs solutions de financement sont possibles pour votre formation audit énergétique : CPF, Plan de Transition Professionnelle, aides de votre région… Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec l’équipe pour vous accompagner au cas par cas.

Un responsable de chantier en casque blanc donne des instructions à son équipe, lors d’une réunion en extérieur sur un site de construction.

A La Solive, nous accueillons une grande majorité de personnes en reconversion. Nous savons donc à quel point la partie financière est importante à planifier.

A La Solive, plusieurs solutions de financement sont possibles pour votre formation audit énergétique : CPF, Plan de Transition Professionnelle, aides de votre région… Nous vous conseillons de prendre rendez-vous avec l’équipe pour vous accompagner au cas par cas.

FAQ

Questions fréquentes

Quelle est la différence entre un ingénieur en efficacité énergétique et un auditeur énergétique ?

L'auditeur énergétique réalise un diagnostic ponctuel pour identifier les pertes d'énergie d'un bâtiment et proposer des préconisations. L'ingénieur en efficacité énergétique, lui, conçoit et met en œuvre des solutions globales et durables, intégrant conception, dimensionnement des équipements, chiffrage, pilotage des travaux et suivi des performances. L'audit constitue souvent la première étape d'un projet dont l'ingénieur assure ensuite la maîtrise d'œuvre complète. Ces deux métiers sont complémentaires et certains professionnels cumulent les deux fonctions.

Combien gagne un ingénieur en efficacité énergétique en 2025 ?

Le salaire moyen est d'environ 3 000 € à 3 500 € brut/mois pour un profil débutant (36 000 à 42 000 € annuels). En Île-de-France, le salaire médian atteint 3 958 € brut/mois (environ 47 500 € annuels). Un cadre confirmé de 7 à 10 ans d'expérience peut atteindre 5 000 € à 5 500 € brut/mois (60 000 à 65 000 € annuels), selon le secteur et la région. Ces montants peuvent être complétés par des primes variables et des avantages en nature.

Quelles sont les compétences les plus recherchées dans ce métier ?

Les entreprises recherchent des profils maîtrisant le bilan énergétique, la modélisation thermique (avec des logiciels comme ClimaWin, Perrenoud, Revit), les normes RE2020 et décret tertiaire, ainsi que la gestion de projet. Les compétences transversales très valorisées incluent la communication avec des interlocuteurs variés, la capacité de synthèse et d'analyse, ainsi que l'adaptabilité. La connaissance des mécanismes de financement (MaPrimeRénov', CEE) et la capacité d'apprentissage continu sont également essentielles.

En savoir plus

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